

Finale de Ligue des Champions
Jeudi 23 Mai 2013
Stade: Stamford Bridge (Chelsea, London)
20h30 sur Eurosport, D8, OLTV.
Jeudi 23 Mai 2013
Stade: Stamford Bridge (Chelsea, London)
20h30 sur Eurosport, D8, OLTV.
le réal c'était sous franco. il faut le relativiser un peu.Jicé a écrit :Si Lyon gagne la finale, l'OL devient le seul club féminin à remporter trois coupes d'Europe successivement (et égale Francfort au nombre de trophées). Chez les hommes, seuls l'Ajax et le Bayern ont gagné trois fois de suite la coupe des champions (c'était dans les années 1970) et devant il y a le Real, avec cinq victoires de suite.
Lyon peut jouer l'expérience
Publié: Vendredi, 3 mai 2013, 18.25HEC
L'Olympique Lyonnais tentera de devenir la première formation sacrée trois saisons de rang en finale contre les débutantes du VfL Wolfsburg.
Les Lyonnaises seront-elles sacrées pour la troisième fois de rang ? ©Sportsfile
L'Olympique Lyonnais tentera de devenir la première formation sacrée trois saisons de rang en finale à Stamford Bridge contre les débutantes du VfL Wolfsburg.
Antécédents
• Les deux équipes ne se sont jamais affrontées, mais Lyon jouera une équipe allemande en finale pour la quatrième fois consécutive, après s'être incliné contre le 1. FFC Turbine Potsdam en 2010, club qu'il dominait en finale l'année suivante, avant de battre le 1. FFC Frankfurt lors de la dernière édition.
Repères
• Lyon est le premier club à atteindre quatre finales européennes consécutives.
• Francfort est la seule équipe à avoir remporté le trophée à trois reprises : en 2002, 2006 et 2008. Dans l'ensemble, six des onze vainqueurs de cette compétition sont allemands.
• Trois formations allemandes différentes, Francfort, Potsdam et le FCR 2001 Duisburg ont brandi le trophée. Les Umeå IK(Suède, 2003, 2004), Lyon (Frabce, 2011, 2012) and Arsenal LFC (Angleterre, 2007) sont les autres vainqueurs.
• L'Allemagne est représentée en finale pour la sixième saison de rang (trois victoires pour deux défaites, toutes deux contre Lyon).
• Francfort (2002), Potsdam (2005) et Duisburg (2009) ont tous remporté la compétition lors de leurs débuts européens, une performance que Wolfsburg tentera d'imiter.
• Patrice Lair, à la tête de Lyon depuis 2010, était aux commandes d'un Montpellier éliminé par Francfort en demi-finales en 2005/06. Sonia Bompastor, Camille Abily et Élodie Thomis portaient toutes les couleurs héraultaises cette saison-là.
• Lyon participait à sa sixième demi-finale de rang cette saison en autant de participations.
Sur les équipes
• Six joueuses de Lyon pourraient participer à leur quatrième finale de rang : Sarah Bouhaddi, Wendie Renard, Amandine Henry, Louisa Necib et Lara Dickenmann.
• Abily, Bompastor, Eugénie Le Sommer, Lotta Schelin, Viguier et leur entraîneur Patrice Lair pourraient également décrocher un troisième sacre européen consécutif.
• Bompastor a remporté 42 rencontres dans cette compétition, un record (une de plus que l'Olympique Lyonnais). Abily ne compte qu'un seul succès de moins.
• Trois joueuses de Wolfsburg ont affronté Lyon en finale avec Potsdam – Josephine Henning, Viola Odebrecht et Nadine Kessler.
• Henning (Potsdam 2010), Odebrecht (Potsdam 2005 et 2010), Navine Omilade (Potsdam 2005), Kessler (Potsdam 2010), Alexandra Popp (Duisburg 2009), Conny Pohlers (Potsdam 2005, Francfort 2008) sont les joueuses de Wolfsburg à avoir déjà remporté ce trophée par le passé.
• Pohlers peut devenir la première joueuse à remporter la compétition avec trois équipes différentes. Cette saison, elle est aussi devenu la meilleure buteuse de l'Histoire de la compétition avec 42 buts (en seulement 38 matches joués).
• Duisbourg est la dernière équipe à avoir privé Lyon de finale, en 2009 (tot. 4-2 en demi-finales). Popp portait alors les couleurs de Duisbourg, alors que Renard, Laura Georges, Thomis, Schelin, Nécib, Dickenmann, Henry et Corine Franco faisaient partie de l'équipe lyonnaise.
• Les internationales allemandes de Wolfsburg (Luisa Wensing, Verena Faisst, Henning, Odebrecht, Lena Goessling, Popp, ainsi que les ex-internationales Martina Müller et Pohlers) connaissent très bien les internationales françaises de Lyon (Bouhaddi, Deville, Renard, Georges, Franco, Bompastor, Viguier, Henry, Necib, Élise Bussaglia, Abily, Thomis, Le Sommer), la Suédoise Schelin, la Japonaise Shinobu Ohno, la Suisse Dickenmann et l'Américaine Megan Rapinoe.
• La France et l'Allemagne se sont séparées sur un nul 3-3 à Strasbourg le 13 février. Bouhaddi, Franco, Georges, Renard, Abily, Nécib, Le Sommer et Thomis se mesuraient à Kessler, Faisst et Goessling. Nécib et Kessler inscrivaient chacune un doublé.
Rendez-vous à Londres• Lyon remportait sa première couronne européenne dans la capitale anglaise, à Fulham en 2011, après avoir sorti l'Arsenal LFC en demies. Wolfsburg se rendait à Londres pour y disputer sa finale aller contre Arsenal cette saison, rencontre remportée 2-0 par les Allemandes.
• Coéquipières à l'OL, Rapinoe et Ohno, étaient adversaires lors de la finale des Jeux Olympiques 2012 à Wembley. Les États-Unis de Rapinoe dominaient le Japon d'Ohno 2-1.
Uefa.com
Wagner absente en finale
Publié: Samedi, 4 mai 2013, 12.19HEC
L'attaquante du VfL Wolfsburg Selina Wagner est sur la touche pour six mois en raison d'une rupture des ligaments croisés d'un genou.
Selina Wagner (à gauche) a donné l'avantage à Wolfsburg contre Arsenal en demi-finales ©Getty Images
L'attaquante du VfL Wolfsburg Selina Wagner est sur la touche pour six mois en raison d'une rupture des ligaments croisés d'un genou. La joueuse allemande ratera donc la finale de l'UEFA Women's Champions League contre l'Olympique Lyonnais, à Stamford Bridge, le 23 mai.
Wagner a été touché lors de la victoire 4-1 en championnat contre le Bayer 04 Leverkusen. La joueuse de 22 ans venait juste de faire son retour après une autre blessure et postulait pour une place de titulaire.
Wolfsburg pourrait devenir champion d'Allemagne dimanche, si ses joueuses évitent la défaite contre les tenantes du titre du 1.FFC Turbine Potsdam.
Uefa.com
WCL - Albon arbitrera la finale féminine
L'arbitre roumaine Teodora Albon a été désignée arbitre pour la finale de l'UEFA Women's Champions League de jeudi prochain entre les tenantes de l'Olympique Lyonnais et le VfL Wolfsburg à Stamford Bridge, à Londres.
Âgée de 35 ans, Albon sera accompagnée d'une équipe de trois autres officielles : les assistantes Petruta Claudia Iugulescu et Mihaela Elena Tepusa, et la quatrième arbitre Cristina Dorcioman. Sian Massey (Angleterre) a été nommée arbitre assistante de réserve.
UEFA.COM
Kellermann prêt à relever le défi lyonnais
Publié: Mercredi, 15 mai 2013, 17.12HEC
Ralf Kellermann, l'entraîneur de Wolfsbourg, a parlé à du parcours jusqu'en finale, du match à Stamford Bridge et l'Olympique Lyonnais.
par Markus Juchem
de Wolfsbourg
L'entraîneur de Wolfsbourg Ralf Kellerman ©Getty Images
Après un premier sacre en Allemagne dimanche, l'entraîneur du VfL Wolfsburg Ralf Kellermann s'est confié à UEFA.com sur leur parcours jusqu'en finale européenne et l'importance du match à Stamford Bridge.
UEFA.com : Comment se passe votre première saison européenne ?
Ralf Kellerman : C’est une expérience positive. Tout a commencé au tirage au sort à Nyon, c’était une première pour moi et c’était une belle expérience. Ensuite la préparation et l’anticipation avant les matches. Certaines joueuses de notre équipe avaient déjà vécu ça, et elles ont pu préparer les filles qui n’avaient aucune expérience. Nous avons remarqué une vraie excitation les jours précédant les rencontres. Et puis il y avait les déplacements, avec ce match à Moscou par exemple. Puis le match contre Arsenal dans notre stade, la demi-finale retour. Ce sont de bons souvenirs, l’équipe toute entière a savouré ce moment, et nous sommes heureux. Nous n’avons eu que des expériences positives.
UEFA.com : Quels ont été les tournants ?
Kellerman : Pour moi, il a été très important de voir comment l’équipe allait réagir après ce qu’on a ressenti comme une défaite (la courte victoire 2-1 en quart de finale aller face au FC Rossiyanka, qui a réduit le score en fin de match), parce qu’on aurait dû mener 4-0, voire 5-0. Mais on n’a gagné que 2-1, donc je voulais voir comment l’équipe allait réagir à la pression, à Moscou, avec la fatigue du voyage, sachant que si Rossiyanka marquait, c’était la fin de notre aventure en Champions League. Les filles ont vraiment bien réagi, elles n’ont laissé passer aucune occasion et on a logiquement gagné 2-0. C’était une excellente prestation collective et je suis fier de leur réaction. Les deux matches contre Arsenal aussi, on a joué les 90 minutes au plus haut niveau, à un rythme élevé.
UEFA.com : En l’espace de 15 jours, vous avez gagné le championnat et vous allez jouer les finales de la Coupe d’Allemagne et de l’UEFA Women's Champions League. Le temps fort se passera-t-il à Stamford Bridge ?
Kellerman : Absolument. Les célébrations pour le titre de champion et la finale de la Coupe d’Allemagne sont également des temps forts. Mais cette finale à Stamford Bridge, nous en avons parlé entre nous avant les 8es de finale contre Røa, les championnes de Norvège. Le simple fait que la finale aurait lieu à Stamford Bridge, on sentait l’euphorie et on avait un objectif devant nous. On voulait aller à Stamford Bridge.
UEFA.com : Vous disposez de nombreuses jeunes, ainsi que des joueuses plus expérimentées comme Conny Pohlers ou Martina Müller...
Kellerman : Je suis content d’avoir des joueuses aussi expérimentées et titrées. Je ne peux pas comparer ces deux joueuses car elles ont des qualités différentes. Conny Pohlers est une attaquante, elle a cet instinct de buteuse. À 34 ans, elle l’a prouvé à plusieurs reprises, en marquant des buts importants récemment par exemple. Elle a souvent marqué le but décisif, c’est son truc. Les jeunes qui arrivent peuvent apprendre beaucoup de choses en la regardant. Martina Müller est aussi très dangereuse en attaque et c'est notre figure de proue depuis de nombreuses années. Elle est à Wolfsbourg depuis 2005. Elle est aussi un modèle d’engagement et d’envie. Je ne pense pas qu’il y ait un seul match où Martina ne se soit pas donnée à 100 %.
UEFA.com : Le match contre Lyon est-il le défi suprême ?
Kellerman : Les Lyonnaises sont incroyablement impressionnantes. J’étais au stade pour les deux dernières finales et cette équipe est vraiment excellente. Nous avons hâte de relever ce défi et je suis convaincu qu’on produira notre meilleur jeu. Dans un bon jour et si on se concentre, on a de bonnes chances de battre Lyon.
Uefa.com
Le doublé pour Wolfsburg avant l'OL
Déjà sacré champion d'Allemagne, Wolfsburg, l'adversaire de l'Olympique lyonnais en finale de la Ligue des champions (jeudi prochain à Londres), a réussi le doublé, dimanche, en remportant sa première Coupe grâce à une victoire en finale (3-2) contre Potsdam. L'OL est aussi en course pour le triplé puisque le champion de France est également qualifié pour la finale de la Coupe. Les joueuses de Patrice Lair affronteront Saint-Etienne le 8 juin à Clermont-Ferrand.
L'Equipe
L'incroyable expérience lyonnaise de Rapinoe
Publié: Vendredi, 10 mai 2013, 9.19HEC
L'internationale américaine Megan Rapinoe, venue renforcer l'Olympique Lyonnais cet hiver, aborde la finale de jeudi à Stamford Bridge avec UEFA.com.
par Sylvain Lartaud
de Lyon
Si l'Olympique Lyonnais dominait déjà les débats en Europe, le champion de France s'est encore renforcé cet hiver avec les arrivées conjuguées de la milieu de terrain américaine Megan Rapinoe et l'attaquante japonaise Shinobu Ohno, deux grands noms du football mondial.
Rapinoe s'est rapidement mise en évidence avec son nouveau club en marquant d’abord en quarts de finale de l'UEFA Women's Champions League face au FC Malmö puis lors de la double confrontation face au FCF Juvisy Essonne dans le dernier carré. Alors que la finale de jeudi contre le VfL Wolfsburg à Stamford Bridge approche à grands pas, la finaliste de la Coupe du Monde féminine de la FIFA 2011 et médaillée d'or à Londres en 2012 nous parle de son adaptation en France et de ses partenaires de club comme de sélection.
UEFA.com : Quelle est la principale différence entre le fait d'être joueuse professionnelle en France et aux États-Unis ?
Megan Rapinoe : Ici, on a tout à proximité du club. On vit dans la ville dans laquelle on joue et on a le temps de poser ses valises. Aux États-Unis, je ne vivais pas vraiment dans les villes des clubs où je jouais, j'y restais 5-6 mois à chaque fois. Ici c'est plus agréable dans le sens où on peut aller travailler puis rentrer chez soi car toute notre vie est ici.
UEFA.com : Qu'est-ce qui vous a motivée à rejoindre Lyon cette saison ?
Rapinoe : Pouvoir jouer avec l'une des meilleures équipes au monde est un véritable plaisir. Je pense qu'il y a avait un intérêt mutuel. Et jouer la Champions League c'est exceptionnel pour moi, on n'a pas ça aux États-Unis. Je suis une grande fan de cette compétition qui permet de disputer des rencontres de très haut niveau ; c'est une expérience incroyable.
UEFA.com : Abby Wambach profite souvent de vos centres de qualité ; Lotta Schelin ne mesure qu'un demi-centimètre de moins et elle se débrouille plutôt bien dans le jeu aérien, ça représente un nouveau duo de feu ?
Rapinoe : Oui, je le pense. Il nous a fallu peu de temps pour bien s'entendre sur le terrain. Nous sommes amies en dehors aussi et elle parle très bien anglais donc ça aide beaucoup. C'est une très bonne attaquante qui se déplace très intelligemment. C'est le type d'attaquante que j'aimerais être si j'évoluais à ce poste. Elle n'a pas la même qualité de jeu aérien qu'Abby mais elle est plus rapide et a une grande palette face au but.
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Uefa.com
LDC : Le regard de Sandrine Brétigny sur la finale...
Publié le 21 mai 2013 | Actu
Par Sandrine Dusang
Meilleure buteuse de l’histoire de l’Olympique Lyonnais féminin (185 buts), Sandrine Brétigny a quitté la capitale des Gaules l’été dernier pour découvrir la Frauen Bundesliga sous le maillot de Francfort. Difficile de trouver une personne mieux placée que l’attaquante pour parler de la finale européenne entre Lyon et Wolfsburg jeudi à Londres.
Toi qui a évolué dans le Championnat allemand cette saison, que penses-tu de cette équipe de Wolfsburg ?
C’est une équipe solide, qui joue bien en bloc. En général, elles sont bien organisées et très disciplinées défensivement. Elles ont de fortes individualités et un potentiel offensif relativement impressionnant, notamment avec Popp, Muller et Pohlers. On voit clairement qu’elles ont l’habitude de jouer ensemble. Elles sont capables d’enchaîner très rapidement en une ou deux touches et de se mettre dans les meilleures conditions pour conclure leurs actions. Si elles ont remporté le championnat et la Coupe, et qu’elles sont là aujourd’hui, ce n’est pas pour rien !
Selon toi quels sont leurs points forts ?
En plus de leur potentiel offensif dans le jeu, elles sont aussi très bonnes sur les coups de pied arrêtés. Elles marquent pas mal de buts sur corners et coups francs, et à l’inverse, en encaissent très peu. Ce sont des joueuses qui ne lâchent rien, et qui se serrent les coudes quand elles ont un coup de moins bien. C’est vraiment la mentalité allemande !
Leurs points faibles ?
A ma connaissance, leur effectif ne sera pas au complet pour la Finale, et elles n’ont pas forcément "un banc à rallonge". Viola Odebrecht suspendue après avoir reçu 2 cartons jaunes, Rebecca Smith blessée, Selina Wagner qui souffre d’une rupture des ligaments croisés et Zsanett Jakabfi qui est "out" à cause d’une blessure à la cheville. Alexandra Popp est elle aussi touchée à la cheville et déclarée incertaine pour le moment. L’absence de ces joueuses, additionnée au manque d’effectif sur le banc, pourrait vraiment leur causer du tort.
Quelles sont les joueuses clés de cet effectif ?
Je dirai Goessling qui joue en défense centrale. C’est une joueuse qui dégage beaucoup de sérénité, avec un bon gabarit et de bonnes relances. Au milieu, il y a Nadine Kessler qui est toujours très active. Elle travaille beaucoup et la plupart des actions offensives passent par elle. Pour moi, c’est le métronome de l’équipe. Et pour finir, je cite à nouveau le trio offensif dont j’ai parlé toute à l’heure, Popp - Muller - Polhers, pour leur efficacité et leur complémentarité.
Et l’Olympique Lyonnais, en comparaison ?
Wolfsburg a vraiment une bonne équipe et de superbes joueuses, mais déjà les Lyonnaises n’ont pas ce problème d’effectif. Je crois qu’il n y a que Toto (Laetitia Tonazzi) qui pourrait rater la finale à cause de sa blessure, mais rien de grave en soit, parce qu’à Lyon, il y a la qualité, mais aussi la quantité. L’équipe n’a quasiment pas changé depuis 3 ou 4 ans, et aujourd’hui on voit clairement que la machine est bien huilée si je peux dire.
Penses-tu que le fait d’être le tenant du titre puisse jouer en leur défaveur ?
Franchement, non je ne pense pas. Les filles sont des joueuses d’expérience et désormais habituées à ce type de rencontre. Connaissant la mentalité des Lyonnaises et celle de Patrice (Lair), elles vont sans doute jouer cette finale à fond, comme si c’était la première fois ! Gagner c’est bien, mais réitérer les exploits c’est encore mieux… (Rires).
Quelles joueuses peuvent faire la différence côté lyonnais ?
Toutes ! Elles peuvent toutes faire la différence ! (Rires). Bien sûr, Lotta (Schelin) est incontournable en attaque, et elle s’affirme de plus en plus chaque saison. Le milieu de terrain est impressionnant, notamment avec le trio Henry - Abily - Nécib ! Du coté de la défense je ne vais en citer que 2 parce qu’autrement, je ne vais plus m’en sortir (Rires). Je dirai Wendie (Renard) qui a énormément progressé ces dernières années et qui rassure tout le monde, et Sonia (Bompastor) pour son expérience et son rôle de leader. Une dernière pour la route : Lara Dickenmann… Elle est capable de coups de génie, et encore plus sur des matches de ce type. Souvenez-vous du but qu’elle marque à Craven Cottage pour la première victoire de l’OL en Ligue des champions ! C’était juste une merveille !!! L’Angleterre lui portera peut-être chance…(Rires). En tout cas, c’est ce que je lui souhaite.
Qui remportera cette édition 2013 ?
Malgré les nombreuses qualités de Wolfsburg et leur mentalité "de guerrières", je pense que l’Olympique Lyonnais est quand même au dessus, alors je dis Lyon !!! Forcément, c’est aussi ce que je souhaite parce que je connais les filles et que certaines sont vraiment des amies. Et puis, avec le temps que j’ai passé à Lyon, l’OL reste mon club de cœur !
Propos recueillis par Sandrine Dusang
Footdelles.com
«Lyon est le Barça du foot féminin»
Outre-Manche, la domination de l’Olympique Lyonnais sur le football féminin en Europe, ne laisse pas indifférent. Et les compliments pleuvent sur le modèle de réussite lyonnais, alors que l’OL s’apprête à disputer sa troisième finale de Ligue des champions consécutive ce jeudi à Stamford Bridge. Le dernier en date vient de Shelley Kerr, la manager d’Arsenal, éliminé en demi-finales de la C1 par Wolfsburg (0-2, 1-2) : «Lyon domine cette compétition. Leurs joueuses sont très talentueuses, le club a beaucoup de ressources. Si l’on compare avec le football masculin, Lyon est le Barça du football féminin. En termes de progression et de succès qu’elles ont eus en Ligue des champions, Lyon est un modèle».
Lequipe.fr
Wolfsburg, les Louves sont affamées
Publié le 21 mai 2013 | Actu
Par Julien Malherbe
A quelques jours de la première finale européenne de son histoire, le VFL Wolfsburg féminin encaisse plusieurs mauvaises nouvelles. Deux joueuses majeures de l’effectif sont forfaits tandis que deux autres sont incertaines. Affaiblies, les Louves ne montrent pourtant aucun complexe, elles veulent détrôner Lyon jeudi à Stamford Bridge.
Ce n’est pas le genre des Allemands de reculer. Encore moins d’être pessimiste quand il s’agit de sport. Malgré une série de blessures importantes et un adversaire qui règne sur l’Europe depuis trois saisons, l’entraîneur Ralf Kellermann ne se démonte pas sur le site de l’UEFA : "nous avons hâte de relever ce défi et je suis convaincu qu’on produira notre meilleur jeu. Dans un bon jour et si on se concentre, on a de bonnes chances de battre Lyon." Le coach allemand avoue néanmoins son admiration pour l’OL féminin. "Les Lyonnaises sont incroyablement impressionnantes, a-t-il reconnu. J’étais au stade pour les deux dernières finales et cette équipe est vraiment excellente."
Pour la première campagne européenne de son histoire, Wolfsburg a mis les petits plats dans les grands. Pas de complexe d’infériorité, pas de chichi. Dès la première rencontre, les filles étaient prêtes à en découdre pour arriver en finale. "Le simple fait que la finale ait lieu à Stamford Bridge… on sentait l’euphorie et on avait un objectif devant nous, a confié Kellermann à l’UEFA. On voulait aller à Stamford Bridge. On en a parlé entre nous avant les 8es de finale." Étape après étape, le club se tisse une réputation et s’impose comme l’évident futur finaliste de la Ligue des champions féminine. Après un duel difficile contre Rossiyanka (victoires 2-1, 0-2), les Allemandes sortent Arsenal avec une étonnante maitrise (victoires 0-2, 2-1), avant de se présenter face à Lyon jeudi 23 mai à Stamford Bridge.
Un caractère hors norme
La motivation et le mental guerrier suffiront-t-ils à vaincre l’OL féminin ? L’infirmerie ne plaide pas en faveur de ce scénario. Si l’absence de Selina Wagner (5e choix en attaque) ne sera pas trop préjudiciable, le forfait de la patronne de la défense Verena Faisst (maladie) et la suspension de celle du milieu Viola Odebrecht seront plus difficiles à combler. D’autant plus que l’étoile montante Alexandra Popp (22 ans - 2 buts, 3 passes décisives en Ligue des champions, 12 buts en championnat) est incertaine (cheville) tout comme la milieu Zsanett Jakabfi (2 b, 4 pd en Ligue des champions).
Ralf Kellermann a en tout cas su trouver les solutions pour remporter la Coupe d’Allemagne dimanche contre Potsdam (3-2). Comme souvent, Martina Müller et Conny Pohlers (22 et 32 buts cette saison) ont joué un rôle primordial en inscrivant les trois pions de leur équipe. Un succès qui démontre la force de caractère hors norme de la part de cette équipe, en D2 il y a encore 8 saisons... De là à ce que les Louves mettent la pâtée aux Lionnes ?
La saison 2012/2013 du VFL Wolfsburg :
Frauen Bundesliga : Champion d'Allemagne - 17 victoires, 2 nuls, 3 défaite - 71 buts inscrits, 16 encaissés
Meilleure buteuse : Conny Pohlers, 16 buts en 21 matches
Coupe d'Allemagne : Finale remportée face à Potsdam (3-2). Buts : Martina Müller X2, Conny Pohlers
Meilleure buteuse : Conny Pohlers, 8 buts en 5 matches
Ligue des champions féminine : Qualifié pour la finale
Demi-finale : Arsenal (ANG) 0-2 Wolfsburg ; Wolfsburg 2-1 Arsenal
Quarts de finale : Wolfsburg 2-1 Rossiyanka (RUS) ; Rossiyanka 0-2 Wolfsburg
Huitièmes de finale : Wolfsburg 4-1 Roa (NOR) ; Roa 1-1 Wolfsburg
Seizièmes de finale : Unia Raciborz (POL) 1-5 Wolfsburg ; Wolfsburg 6-1 Unia Raciborz
Meilleure buteuse : Conny Pohlers, 8 buts en 8 matches
Crédit photo : VFL-Wolfsburg.de
Footdelles.com
Abily : « Prouver notre suprématie »
EJ | rmcsport.fr | 21/05/2013
© AFPCamille Abily
A deux jours de la finale de la Ligue des champions face à Wolfsburg, la joueuse de l’OL, Camille Abily a signifié qu’elle n’avait pas encore étanché sa soif de victoire. « Nous ce dont on a envie c’est de gagner parce que c’est ce qu’on aime avant tout. Je pense que cela sera difficile pour une autre équipe européenne de gagner trois fois de suite donc ce serait le bon moment pour écrire tout ça. Nous sommes des compétitrices et même un match à l’entraînement, on a envie de le gagner. On a envie de prouver notre suprématie et de continuer à gagner », a lancé la milieu de terrain de l’Olympique Lyonnais.
Ligue des champions féminine. Patrice Lair (OL) : « Une défaite serait un échec personnel »
Footballmardi 21 mai 2013
Patrice Lair, l’entraîneur de l’équipe féminine de l’Olympique Lyonnais depuis 2010, vise le triplé jeudi soir !
Philippe RENAULT
Patrice Lair est l’entraîneur de l’équipe féminine de l’Olympique Lyonnais depuis 2010. Actuellement en stage à Dinard, son équipe a remporté la Ligue des champions en 2011 et 2012. Elle vise le triplé face aux Allemandes de Wolfsbourg, jeudi soir, à Londres.
Patrice Lair, remporter la Ligue des champions a été votre objectif dès votre arrivée à Lyon ?
J’étais DTN au Rwanda quand j’ai été contacté par l’OL. M. Aulas m’a dit : « Je veux gagner cette Coupe d’Europe. » Et je lui ai répondu : « Je vais vous la gagner. » Du coup, tout est allé vite. J’ai signé le 16 juin 2010, le jour de mon anniversaire. L’ambition est importante ici. Le président donne toujours envie de gagner, a mis un effectif et un staff de qualité à ma disposition. J’ai une liberté totale sur la section féminine.
« Il faut que nous soyons toujours les premiers »
Vous avez la pression à trois jours de cette finale ?
Bien sûr. J’ai surtout l’ambition de remporter trois fois la Ligue des champions consécutivement. Même si c’est du football féminin, cela représente quelque chose. On est reconnu dans le monde entier. L’emporter serait la confirmation de notre travail, de notre confiance avec les joueuses. Nous avons une relation assez forte, même s’il y a des tensions. Parfois, je les provoque pour maintenir le groupe sous pression. Il faut que nous soyons toujours les premiers.
C’est compliqué d’être entraîneur de haut niveau…
Oui, vous êtes observé et vous n’avez pas le droit à l’erreur. On a envie d’être constamment au top, même si on sait que c’est impossible. Il ne faut jamais tomber dans le relâchement.
Des valeurs se perdent, selon vous ?
Bien sûr. On oublie le respect, le regard des gens, ce que l’on peut donner comme image, même si la passion est parfois trop importante. J’ai parfois dérapé parce que je ne supporte pas qu’on critique mes joueuses. L’autre jour, je suis allé voir un stage de détection. J’ai expliqué aux parents que tout le monde ne pouvait pas jouer à l’OL, mais qu’il était important que leurs filles continuent pour la masse, qu’il y a des éducateurs qui bossent dans les petits clubs. Pour moi, c’est facile. J’ai des super conditions de travail, je passe à la télé. Mais eux ? Là, je dis respect.
« Jamais se satisfaire de ce que l’on a »
Le foot féminin est-il sur la bonne trajectoire ?
Il ne faut jamais se satisfaire de ce que l’on a, refuser l’apport des personnes qui peuvent faire progresser. Il n’y a pas suffisamment de structures, de pôles, de clubs, de licenciées. Il faut être performants à tous les niveaux, convaincre les présidents de clubs pour créer des sections féminines.
Pourquoi ne pas faire jouer les équipes féminines en lever de rideau des rencontres de Ligue 1 ?
Oui, cela permettrait une meilleure exposition. Les spectateurs arriveraient plus tôt au stade et seraient contents de voir de tels matches.
Vous avez des références ?
J’aime bien Christian Gourcuff. Il a une identité, parvient à maintenir son équipe en Ligue 1. J’apprécie aussi Halilhodzic, Hantz, ou encore Brucato, Garcia que j’ai connus à Saint-Brieuc. Tous m’ont apporté quelque chose.
Et l’échec ?
Je ne supporte pas. Je fais tout pour l’éviter. Si nous nous inclinons demain, ce sera un échec personnel. Je me suis donné l’ambition de gagner une troisième fois la Ligue des champions dès le début de cette saison. Je veux que nous gardions le trophée. Cela prouvera que nous aurons marqué de notre empreinte l’histoire du club.
«La sensibilité est différente de celle des garçons»
Quand vous donnez à vos joueuses, vous attendez qu’elles vous le rendent ?
Non, ce sont elles qui ont façonné Patrice Lair à Lyon, qui ont gagné les matches, deux fois la Ligue des champions, qui ont été championnes du monde des clubs. Je suis là pour les aider.
Quelle est votre gestion est avec les filles ?
Il faut faire attention en dehors du terrain. La sensibilité est différente de celle des garçons. Tous les ans, c’est difficile quand on doit annoncer à une joueuse qu’elle n’est pas conservée dans l’effectif. Généralement, elle fond en larmes. On les met dans la difficulté car il n’y a qu’à Lyon, en France, où il y a des professionnelles. Là, c’est dur pour l’entraîneur. Mais cela fait partie de mon boulot.
Vous pensez que vos joueuses vivent dans un certain confort…
Au niveau du foot féminin, oui, et cela n’a rien à voir avec les footballeurs. Elles doivent avoir en tête qu’elles sont privilégiées. Tout comme moi. Il ne faut jamais l’oublier. Les piqûres de rappel sont importantes.
Propos recueillis par Didier CHEVALIER.
Ouest-france.fr
Bompastor: «Défiler dans les rues de Lyon»
Sonia Bompastor, capitaine d'un OL de nouveau en finale européenne jeudi contre Wolfsburg, rêve d'une troisième Ligue des champions consécutive et pour la première fois de «présenter la coupe du balcon de l'hôtel de ville».
L'OL de Schelin et Bompastor vont-elles pouvoir présenter une troisième Ligue des champions au peuple lyonnais ? (L'Equipe)
«Sonia Bompastor, quel sera votre discours de capitaine avant ce match ?
Il ne sera pas vraiment différent. Une finale, il faut la jouer. Désormais, on en a l'habitude puisque cela va être notre quatrième d'affilée. Après un scénario un peu difficile la première année (défaite aux tirs au but contre Potsdam), depuis deux ans, on vit de belles choses et on a envie que cela continue. Il faudra faire comme les finales précédentes : tout donner pour n'avoir aucun regret.
Pour cela, il faut gagner ?
Oui, c'est mieux ! Ce match s'annonce compliqué mais on a des atouts. C'est la quatrième fois que nous affrontons des Allemandes en finale, sans parler des duels franco-allemands en sélection. On se connaît par cœur.
«À Munich l'an dernier (2-0 contre Francfort), nous avons réussi à concrétiser une deuxième victoire consécutive, qui plus est en Allemagne contre une équipe allemande, devant 50 000 spectateurs.»
Avez-vous ressenti des émotions différentes d'une année à l'autre ?
La première fois (2-0, encore contre Potsdam), il y avait eu une grosse explosion. Beaucoup de sentiments s'étaient mêlés lors de cette victoire dans le stade de Fulham (Craven Cottage), notamment celui d'avoir atteint l'objectif principal de la saison. On avait relâché la pression d'un seul coup. C'était un grand moment. À Munich l'an dernier (2-0 contre Francfort), nous avons réussi à concrétiser une deuxième victoire consécutive, qui plus est en Allemagne contre une équipe allemande, devant 50 000 spectateurs. On a eu l'impression d'entrer un peu plus dans l'histoire, on s'est dit : une fois, c'est déjà bien, mais alors deux, c'est juste énorme !
La passe de trois, du jamais vu
Et trois alors ?
Une troisième fois, ce serait du jamais vu. C'est l'exploit qu'on a envie de réaliser. Et là, on mettrait beaucoup de cœur à le savourer à sa juste valeur car rester trois ans sur le toit de l'Europe, c'est une performance qui ne sera peut-être jamais réalisée. Londres, on connaît bien, cela nous avait porté chance il y a deux ans. J'espère qu'il y aura beaucoup de monde à Stamford Bridge. Je me souviendrai à vie de l'ambiance de l'an dernier, cela procure des émotions énormes. En cas de victoire, j'espère que l'on pourra la partager avec le peuple lyonnais. Lors des deux premières, nous avions ressenti un peu ce manque, nous étions encore mobilisées par un match important en Championnat. Cette fois, j'espère qu'on pourra rentrer à Lyon juste après la finale et la fêter avec les Lyonnais. Pourquoi ne pas défiler dans les rues de Lyon ? Avec une troisième Ligue des champions consécutive, on mériterait de présenter la coupe du balcon de l'hôtel de ville. Faire comme les garçons... Cela ne nous est jamais arrivé, ce serait sympa !»
Recueillis par Sylvain LARTAUD
Lequipe.fr
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