In Memoriam

[Thomas]

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[Mammouth]

RIP le Druide

[Vinssa]

J'ai toujours eu une excellente image de l'homme, incontestablement quelqu'un de bien sans se prendre pour un autre, lorsqu'il soulève la Coupe de la Ligue en 99, c'est en pointant le doigt vers les supporters.

Et puis, le rapport au jeu quoi !
J'ai moins vu jouer son RC Lens champion en 98 qu'eu l'occasion de l'écouter/lire parler de football mais on l'a trop souvent oublié quand on parlait des entraîneurs passionnants. Pour ma part, j'ai toujours le souvenir de cette période où il chaperonne Papin, le décalage entre les discours de butor de l'ancien attaquant marseillais ("le jeu on s'en fout, il faut être efficace") et le désir de s'en sortir par le jeu du Druide.

Merci pour tout, Daniel.

[Vinssa]

Retrouvé ça, en 2008 quand il revient à Lens pour donner un coup de main alors que le club file en Ligue 2.

Mouiller le maillot, ce n’est qu’un minimum. C’est réducteur. Mouiller le maillot, c’est aider le partenaire, c’est lui proposer quelque chose dans le jeu, c’est avancer collectivement.

On va changer de culture d’entraînement. On passe à l’étape supérieure car je ne veux pas perdre de temps. Et, pour aller plus loin, il faut beaucoup de répétitions et d’application. Quand le message est simple est concret, on avance. Quand les joueurs s’aperçoivent qu’il est plus simple de traverser le terrain en quatre passes plutôt qu’en vingt dont on ne sait pas si elles vont aboutir. Valenciennes s’en tient à la simplicité du jeu et on voit le résultat. Cela passe par de gros changements à l’entraînement puisqu’on dit toujours qu’on joue comme on s’entraîne. A Paris, on a vu les mauvaises habitudes. On a joué comme on avait pu s’entraîner auparavant. Les gens considèrent que la routine n’apporte rien. Mais on peut faire dix entraînements identiques avec une perception différente chaque jour. On doit avoir une perception différente. On doit attaquer la journée en se disant qu’on va se régaler plus qu’hier, moins que demain.

[Soninho]

Encore une partie de ma jeunesse qui s'envole.
RIP le druide

[McCarthy]

Le Druide et sa chevelure blonde, en tant que joueur, sa justesse d'arrière central, son match de légende contre la Lazio en 77, son retour en tant qu’entraîneur principal, les titres de 98 et 99 les années qui suivent, son 4-3-3, ses idées de jeu, sa rigueur et, surtout, son amour pour le football et pour le Racing. Un homme exceptionnel, une énorme perte.

RIP M. Leclerc.

[MaxJuve]

[MaxJuve]

RIP

[MaxJuve]

[Leonidas]

[Vinssa]

Sinon, il n'a pas encore sa place ici mais Rob Rensenbrink (qui avait rapidement pris la place de Keizer au Mondial 74 dans l'équipe hollandaise, et ancien coéquipier de Van Der Helst, décédé il y a un mois) n'est pas en grande forme non plus, il souffre d'une maladie dégénérative (Atrophie musculaire progressive).

Robby n'est plus.


La grande figure de l'Anderlecht des seventies, équipe de légende et terriblement excitante, archi-offensive, l'héritage du passage de Pierre Sinibaldi dans les années 60 qui ancra dans les gènes du club son amour du beau jeu. Il était passé proche de donner le Mondial aux Hollandais en 1978...

Avec Rensenbrink et Van der Helst (mais aussi Vercauteren, Arie Haan, Hugo Broos...), les Mauves remportaient à cette époque deux coupes d'Europe et deux supercoupes.

Une vraie légende du foot, merci et bravo pour tout !

[Gavroche]

[Gavroche]