Primera División

[Vinssa]

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A défaut d'être une idée brillante sur le plan purement sportif (sa carrière d'entraîneur est médiocre, il choppe des contrats sur son nom malgré un passage récent au Mexique qui s'est moins mal passé), le "maudit" Gimnasia s'offre la lumière.

Premier entraînement ce dimanche, devant plus de 30.000 hinchas et restransmis à la télévision argentine, le club a bloqué les entrées du stade aux seuls socios du club car ce sont des supporters de toutes les équipes du pays qui voulaient assister au retour de sa majesté !

[Vinssa]

Pendant ce temps-là, à La Plata, entre l'avenue 60 et la rue 118.

[Stéphane]

c'est une blague,il peut à peine marcher sans plaisanter...

[Vinssa]

Ce qui en soit, n'est pas incompatible avec la fonction d'entraîneur (voir Óscar Tabárez bien qu'il soit sélectionneur) mais Maradona entraîneur du Gimnasia, c'est avant tout un coup du fait de son parcours. Ce ne sont pas quelques mois à la tête d'une équipe de deuxième division mexicaine qui lui apportent le moindre crédit et ne donnent sens à cette nomination.

En fait, mon avis est que, malgré un parcours plus que modeste depuis sa reconversion au poste d'entraîneur, c'est son adjoint, le Gallego Méndez, qui va avoir un rôle important à la tête de l'équipe. Il arrive d'ailleurs avec d'anciens membres de son staff de ses précédentes aventures.

[Vinssa]

Parce qu'il n'y a pas qu'à Buenos Aires que l'on joue bien au foot en Argentine, qualification la nuit dernière de Colón pour la finale de la Sudamericana 2019, sur le terrain d'un Atlético Mineiro actuellement en pleine déconfiture.

Le retour au premier plan du Sabalero après un passage en B, entraîné par Pablo Lavallén, un jeune entraîneur caractériel qui a souvent quitté ses clubs en conflit avec ses directions.

Equipe qui s'appuie sur des hommes de confiance que Lavallén a pu côtoyer lors de ses précédentes aventures (Luis Rodríguez, Aliendro, Lértora) et un gros quatuor offensif. Loin d'être l'équipe la plus équilibrée mais son attaque sait faire basculer les matches.

------------------- Burián
Vigo ------ Escobar - Ortíz ------ Olivera
------------- Lértora - Aliendro
Zuqui --------- Rodríguez ---- Estigarribia
------------------- Morelo

Finale le 9 novembre prochain face à l'Independiente équatorien, encore une équipe dirigée par un entraîneur espagnol, très jeune de surcroît (35 ans). Miguel Ángel Ramírez est un globe-trotter issu de l'académie ASPIRE au Qatar, proche de Roberto Olabe, l'actuel directeur sportif de la Real Sociedad à l'initiative de sa venue puisqu'il exerçait les mêmes fonctions dans ce club il y a peu.

[Gavroche]

[Vinssa]

J'en parle ici : Hugo Gatti (75 ans) hospitalisé après avoir contracté le Covid-19 (il vit en Espagne).
Le plus grand match de l'histoire débute pour el Loco, un des plus emblématiques gardiens du football argentin.

[Vinssa]

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A l'image du Menottisme et du Bilardisme, en Argentine, on opposait à l'époque les deux meilleurs gardiens du pays :

• - Fillol, de River Plate, le portier de la sélection, le sérieux, le classique, fort sur sa ligne...
  
  - Gatti, de Boca Juniors, le fou, le spectaculaire qui jouait hors de sa surface, celui qui a refusé de jouer deux fois la Coupe du Monde par opposition à la sélection des Argentins évoluant à l'étranger.

Un style inimitable et une gueule ("Maradona, c'est juste un bon petit gros" avant de s'en faire passer quatre par le Pibe le lendemain) mais surtout, une authentique légende vivante du football argentin !

Plus de 700 matches en carrière et passé de River à Boca (entrecoupé d'un intermède au Gimnasia), c'est sous le maillot boquense qu'il a rencontré ses plus grands succès. Spécialiste des arrêts de penalty, c'est lui qui offrira la Libertadores à Boca en 1977 en repoussant le tir au but de Vanderley du Cruzeiro !