Pourquoi Guingamp va se qualifier

Ce jeudi (21 h 05), Guingamp reçoit les Ukrainiens du Dynamo Kiev pour le match aller de ses 16es de finale. Au Roudourou, les Costarmoricains auront fort à faire face à l’une des meilleures équipes du pays. Voilà six raisons de croire en la qualification des Bretons. Si avec toutes ces preuves vous n’êtes pas convaincus, nous ne pouvons plus rien pour vous.
1) L’EAG est sur une belle série
Malgré une élimination en quart de finale de Coupe de la Ligue contre Monaco (2-0), l’équipe de Jocelyn Gourvennec est toujours en course en Coupe de France et en Europa League. Les Costarmoricains peuvent également espérer une belle fin de saison en championnat. Ils se positionnement actuellement à la 8e place (35 points) après la victoire de ce dimanche à Metz (2-0). Depuis décembre dernier, les Guingampais n’ont perdu que deux matches, dont l’élimination à Monaco. L’autre défaite a eu lieu au Vélodrome (2-1) sur la pelouse de l’ancien leader de la Ligue 1.
2) L’EAG ne lâche jamais
Cela s’est encore vu dernièrement en championnat et en Coupe de France. En Ligue 1, mal engagé contre Monaco, réduit à dix après l’expulsion de Moustapha Diallo dès la 20e minute, les Bretons ont compensé cette infériorité numérique sur le terrain par une volonté de gagner impressionnante. Au final, l’EAG s’impose sur la plus petite des marges (1-0) grâce à un but de Dorian Levêque au retour des vestiaires. Après avoir été le premier club français à faire tomber le Paris Saint-Germain cette saison, c’est donc le nom de l’ASM que les coéquipiers de Christophe Kerbrat ont ajouté à leur tableau de chasse.
En Coupe, c’est Yzeure qui l’a appris à ses dépens. Menés 1-0 à 20 secondes de la fin du match, les Bretons ont renversé la vapeur pour s’imposer en prolongations (3-1). Vous avez dit tenaces ?
3) L’EAG n’a pas de longue trêve hivernale
Comme de nombreux pays d’Europe de l’Est, l’Ukraine connaît une longue trêve hivernale. Après près de trois mois sans match officiel, le Dynamo va se déplacer en Bretagne avant même de reprendre un championnat qu’il dominait avant la trêve. Une absence de repères qui peut avoir son importance à ce niveau de la compétition.
4) L’EAG aime la Coupe
Comme ils l’ont montré deux fois en cinq ans, les Guingampais aiment la Coupe. Alors que le voisin rennais se dressait sur sa route, ils ont réussi à gagner la Coupe de France et à atteindre les compétitions européennes. Cette année, ils ont même, contrairement à d’autres équipes plus renommées, réussi à s’y comporter plus que convenablement. Cette saison, Lille et Saint-Etienne sont sortis dès les phases de groupes alors que le « petit » Guingamp obtient sa place à ce stade grâce à une victoire en Grèce lors de la dernière journée. Preuve encore une fois que le Costarmoricain ne lâche jamais.
5) L’EAG possède un kop
Tout ne se joue pas sur le terrain. Le onze guingampais peut compter sur un kop de supporters bien présent et très actif. Dans le contexte du petit club qui résiste, il se positionne comme l’un des plus coriaces. Le Kop Rouge encourage ses joueurs sans discontinuer et anime ce stade du Roudourou avec ferveur ! D’ailleurs, le match de demain se déroulera à guichets fermés. Au retour, l’un de ses supporters (Jérémy, photo), déjà présent en Chine pour le trophée des Champions, encouragera les Rouge et Noir.
6) L’EAG a Jocelyn Gourvennec
Un bon entraîneur a de l’influence sur le club qu’il dirige. Jocelyn Gourvennec peut se targuer d’avoir fait remonter les Côtes-d’Armor dans l’élite. Tombé en National après sa victoire en Coupe de France en 2009, l’EAG s’est basé sur du jeu, un entraîneur jeune et un groupe sans véritable star pour remonter et se maintenir parmi l’élite.
Pierre LG.
Crédits photo : Ouest-France